Comment faire avec mes ruminations mentales en 3 astuces ?

SOPHROLOGIE

Ruminations mentales : De quoi on parle ?

Definition

Susan Nolen-Hoeksema, spécialiste des troubles de l’humeur et de l’anxiété, du département de psychologie de l’université de Yale, en étudiant les mécanismes cognitifs menant à la dépression, a été la première (au début des années 2000) à mettre en évidence le « Syndrome d’overthinking» (terme américain signifiant “trop de pensées” ou rumination mentale). D’après une étude menée sur 1 300 personnes choisies au hasard, elle a découvert que 63 % des jeunes adultes et 52 % des quadras pouvaient être considérés comme des «overthinkers» avec une population féminine davantage touchée par ce trouble (Voir son livre pourquoi les femmes se prennent la tête ? Éd. Marabout).

 « On pourrait comparer la rumination à l’inflammation, un mécanisme naturel de défense et de cicatrisation de notre corps, qui a dépassé son objectif et devient lui-même une pathologie : ce qui devait n’être qu’une réflexion destinée à régler un problème devient une interminable chaîne d’états d’âme douloureux et inutiles » André, C. (2009) Les états d’âme. Un apprentissage de la sérénité. « 

Odile Jacob, 2009, p. 71.

Comment se manifestent les ruminations mentales ?

On parle de pensées négatives qui tournent dans la tête. On a la tête pleine, on se sent même oppressé par ces pensées.

ruminations mentales
La différence entre ruminations mentales et être présent à soi maintenant
Un exemple

Un client, cadre dans une structure médico-social, me raconte être envahi par des pensées sombres, des ruminations mentales. Il vit mal sa situation professionnelle où il perd confiance et se sent maltraité par sa direction.

 » Je peux être « paralysé » incapable de passer à autre chose. Elles (les ruminations) me déclenchent même des angoisses profondes.

Et alors plus rien n’existe. Je voudrais me réfugier dans un trou.

C.

En effet, cela ne se passe pas seulement dans la tête, mais aussi dans le corps. On peut ressentir physiquement les effets de nos ruminations, on pourrait parler de somatisation dans les situations le plus difficiles.

Ruminer, c’est normal

Pour autant, il est normal et souhaitable d’avoir des pensées intérieures, c’est quand la machine à pensée négative et répétitive fonctionne en continu qu’il faut en prendre conscience.

Les ruminations mentales sont des mécanismes naturels qui entraînent des questions en pourquoi.

Pourquoi je n’y arrive pas ?

Pourquoi cela m’arrive ?

Pourquoi je me sens mal ?

Pourquoi personne ne semble me comprendre ?

Et si on basculait du pourquoi au COMMENT ?

On pourrait passer du pourquoi au comment .

Avec la Sophrologie, il s’agit de poser des questions autour du comment plutôt qu’autour du pourquoi.

Autrement dit, on se pose des questions concrètes « comment » plutôt qu’abstraite pourquoi, et nous essayons de les formuler positivement.

Comment je ferai pour y arriver ?

Qu’ est-ce que je pourrais faire pour moi pour me sentir bien ?

Comment je pourrai dire ce que je vis, aux autres?

Si vous avez lu mon article jusque-là, vous êtes sur la bonne voie. Je vous propose un plan simple pour améliorer votre quotidien.

Comment faire avec mes ruminations mentales en 4 astuces ?

1. Identifier

Votre première étape consiste à enquêter sur vos ruminations.

On respire un petit coup ?

2.Agir

Vous pouvez suivre mes conseils présentés dans ces différents articles.

Mais vous pouvez aussi vous rendre sur ma page YouTube.

3.Positiver

On à tendance a minimisé le fait de positiver. Mais c’est fondamental pour notre bien-être.

On oublie souvent que se sentir bien « Heureux » est avant tout une question personnelle, subjective. Et donc nous prenons le temps de valoriser nos réussites même insignifiantes.

« Ouf, je suis content, j’ai terminé de faire le ménage, je vais pouvoir faire quelque chose qui me plaît en récompense. »

Cedric

Pratiquer le positif, c’est reconnaître la valeur de ce que l’on fait (positive si possible) et déployer de la gratitude.

On peut s’offrir cette gratitude, et même si au départ, on trouve cela gênant, légèrement ridicule. L’intérêt de la gratitude, c’est que vous pouvez remercier qui vous voulez selon vos croyances et selon la situation et que cet acte renverrait à notre cerveau des signaux lui permettant de se sentir mieux.

Bien entendu, il faut pratiquer quelque temps pour voir des résultats. Mais il s’agit d’un outil tellement simple et disponible en quantité que je vous conseille de l’utiliser sans réserve.

De plus remplacer, dès qu’on les reconnaît nos ruminations sombres par des gratitudes nous permet de reprogrammer en quelques sortes nos pensées.

4.Programmer

Quand ton cerveau tourne en boucle ?

Tu es comme prisonnier d’un tourbillon.
Pour t’en sortir :
Reconnaître que tu es dans le tourbillon,
Pratiquer un exercice de respiration consciente
Faire une action que tu dois effectuer et que tu as reportée
Te féliciter pour ton efficacité
Alors tu dois déjà te sentir mieux.

Même s’il est faux de comparer notre cerveau à une machine, nous pouvons malgré tout le mettre en mode positif ou négatif.

C’est comme si les événements, les émotions ressenties, la qualité des relations vécues pouvait laisser des traces en nous. Et au fur et à mesure, ces petites traces deviendraient des chemins que nous empruntions automatiquement.

Donc si les émotions, les événements, les relations sont positives tant mieux le chemin est bénéfique.

Mais si pour un temps, l’ensemble des ressentis est négatif alors mes fonctionnements suivront cette voie.

C’est ce que j’appelle programmation.